Beef, Sex, and Politics
The argentinian diet
Boeuf, Sexe, et Politique
- Le régime argentin
How do they keep the meat so cheap? Easy, all the
Argentinians eat tons of it. How do they make it so good? That's the problem. Cows are not
like ducks, you can't force-feed them. If you want them to get fat, you have only two
solutions. Either you lock them up in prisons, stuff them with hormones and antibiotics
and feed them some industrial shit the way we do in the US and in Europe. Either you let
them free to roam through the greenest, fatest and yummiest grass fields you can imagine -
and that what they do in Argentina. Of course, it requires plenty of space, but they don't
have any lack of it here. The cows are as happy as the Laughing Cow, the customer is even
happier - and after having tried the local "lomo", Merritt won't go back to her sad
vegetarian days as long as we are in the country.
Our favorite
form of protest, though, it's the small account holders (well, maybe they were big account
holders but now they look like no-account-at-all-holders) who come almost everyday in
front of a bank that closed down its offices without returning them their savings, and all
afternoon they bang on the closed doors or on pots that they brought with them. They do it
with a smile and they bang with big rods, a bit like Japanese gongs, all that with the
broad support of the population that sufferered quite a bit in the economic
crash.
The
other thing we noticed while walking in town is the enthusiasm of the young lovers in the
street or in city parks. When they kiss, wow, they do it like in the movies! It lasts and
lasts... hmmmm, schloomph, schloomph, sluurp, they look and sound like two suckers that
got stuck on each-other. The amusing side is that they don't mind having a public at all.
You can be sitting on a bench or at a terrace, and here is a young couple coming to sit
right in front or beside you and going at it as if a meteor was about to fall on
Earth.
Another funny sexy thing in Buenos Aires, it's the girls that come in city
parks for a near full-body suntan session, wearing only a mini-mini brasilian monokini
(called here a "filo dental" - dental floss). I know it's a fairly common thing in city
parks of Northern Europe, but I didn't know it had transfered over here too. Although
looking at the reactions of the men in the park, many Argentinians did not know it
either.
Maybe I spent too much time in the US where the 2-second apparition of a
breast during the SuperBowl last month was pretext for multi-million dollar lawsuits. Or
maybe, it's 10 months in Africa, most of it spent in muslim countries and pudibond
judeo-christian colonies, that made me forget how does the rest of the developed world
behaves.
Anyhow... With all that constant flood of sex, romanticism and sexyness,
what must happen happens... We have never ever seen anywhere else as many pregnant women
as in Argentina! And what we love above all is that they all wear sexy little t-shirts and
proudly display their naked belly with the navel ready to popout. I don't remember having
seen a single pregnant woman wearing these ridiculous "Fatmah" dresses that we have in the
US or in Europe. It's another thing that I don't really understand coming from certain
"religious" people. Not such a long time ago - like one or two generations - it used to be
that the belly of a pregnant women was considered almost obscene and that she had to hide
it by dressing like a Fatmah. How funny! The church bigots claimed that what she had
inside her belly did not belong to her - she could not get rid of it even if she wanted to
because it was the "Beautiful and Sacred Gift of Life from Almighty God". But at the same
time, she wasn't allowed to proudly display her "Gift of God" because it was for them just
too clear a proof that she had... well... sex. Ridiculous. I'm sure there are still many
people who think like that. I wish all the pregnant girls would start showing their
beautiful bellies like in Argentina, just to piss them off.
Comment font-ils pour garder la viande aussi bon marché? Facile, tous
les Argentins en mangent des tonnes. Comment font-ils pour la rendre aussi bonne? Ça,
c'est le problème. Les vaches ne sont pas comme des canards, vous ne pouvez pas les gaver.
Si vous voulez les engraisser, vous n'avez que deux solutions. Soit vous les mettez en
prison, les bourrez d'hormones et d'antibiotiques et leur servez de la merde industrielle
comme nous le faisons aux US et en Europe. Soit vous les laissez libres de se balader dans
les champs d'herbe la plus verte, la plus grasse et la plus appétissante que vous pouvez
imaginer - et c'est ce qu'ils font en Argentine. Bien sûr ça nécessite plein d'espace,
mais ce n'est pas ce qui manque ici. Les vaches sont aussi heureuses que la Vache Qui Rit,
le client est encore plus heureux - et après avoir essayé le "lomo" du coin, Merritt ne
reviendra pas à ses tristes jours végétariens aussi longtemps que nous serons dans le
pays.
Notre forme
de protestation préférée quand-même, ce sont les petits-porteurs (euh, peut-être que
c'était des gros-porteurs mais maintenant ils ont l'air de porteurs-de-plus-rien-du-tout)
qui viennent presque tous les jours devant une banque qui a fermé ses bureaux sans leur
rendre leurs économies, et tout l'après-midi ils cognent contre les portes fermées ou sur
des casseroles qu'ils apportent avec eux. Ils le font avec le sourire et ils cognent avec
d'énormes bâtons, un peu comme des gongs japonais, tout ça avec le large support de la
population qui a passablement souffert dans le crash économique.
L'autre truc que nous remarquons en marchant en ville, c'est
l'enthousiasme des jeunes amants dans la rue ou dans les parcs. Quand ils s'embrassent,
dudieu, ils y vont comme dans les films! Ça dure et ça dure... hmmmm, schloomph,
schloomph, sluurp, ils ont l'air et ils font les mêmes bruits que deux ventouses qui sont
restées collées l'une à l'autre. Le côté amusant c'est qu'ils se fichent d'avoir un
public. Vous êtes assis sur un banc ou à une terrasse et voici un jeune couple qui vient
s'asseoir juste devant ou juste à côté de vous, et qui se met à l'oeuvre comme si un
météore était sur le point de s'écraser sur Terre.
Un autre truc rigolo et sexy à
Buenos Aires, ce sont les nanas qui s'installent dans les parc pour une session de
bronzage quasi-intégral, portant seulement un mini-mini monokini brésilien (appelé ici
"filo dental" - fil dentaire). Je sais que c'est chose courante dans les parcs d'Europe du
Nord, mais je ne savais pas que c'était venu ici aussi. Quoique si on en juge par les
réactions des hommes dans le parc, beaucoup d'Argentins ne le savaient pas non-plus.
Peut-être que j'ai passé trop de temps aux Etats-Unis où l'apparition d'un sein
pendant 2 secondes lors de la SuperBowl le mois dernier fut prétexte à des poursuites
judiciaires réclamant des millions de dollars de dommages et intérêts. Ou peut-être que ce
sont 10 mois en Afrique, la plupart passés dans des pays musulmans et des anciennes
colonies judéo-chrétiennes bien pudibondes, qui m'ont fait oublier comment se comporte le
reste du monde développé.
Enfin... Avec cet afflux incessant de sexe, de romantisme
et de d'attitudes sexy, ce qui doit arriver arrive... Nous n'avons jamais vu où que ce
soit autant de femmes enceintes qu'en Argentine! Et ce que nous adorons par-dessus tout
c'est qu'elles portent des petits T-shirts sexy et affichent fièrement leur ventre nu avec
le nombril prêt à sauter. Je ne me souviens pas avoir vu une seule femme enceinte portant
ces ridicules robes de "Fatmah" que nous avons aux US ou en Europe. C'est une autre chose
que je ne comprends pas vraiment venant de certaines personnes qui se disent
"religieuses". Il n'y a pas si longtemps que ça - peut-être une ou deux générations - le
ventre d'une femme enceinte était considéré comme presque obscène et elle devait le cacher
en s'habillant comme une Fatmah. La rigolade! Les grenouilles de bénitier hurlaient que ce
qu'elle avait dans le bidon ne lui appartenait pas - elle ne pouvait pas s'en débarrasser
si elle n'en voulait pas parce que c'était le "Miracle Magnifique et Sacré de la Vie
Donnée par Dieu Tout-Puissant". Mais en même temps, elle n'était pas autorisée à afficher
fièrement son "Don de Dieu" parce que c'était pour eux une preuve un peu trop tangible
qu'elle avait connu... euh... le sexe. Ridicule. Je suis sûr qu'il y a encore plein de
gens qui pensent comme ça. Je souhaite que toutes les filles enceintes commencent à
exhiber leurs superbes ventres comme en Argentine, juste pour les faire chier.