Go Yankees!
Delicatessen in red-necks town
Allez les
Bleus! - Délicatessen chez les péquenots
What a dork.
After a few days
with the dunes, we load our life onto the bikes and anxiously go toward the south where
cooler weather awaits us. Today while driving to Karasburg we encounter red-neck town.
Sheeps stuffed in cars, and people who assume just because we are white, we think like
them and so they blab to us about how the blacks don't appreciate all the whites have done
for them. In the evening we spoke to a few of the town folk who run the local hotel. Nice,
kind people (if you're white), but because of their on-going racist talk, ear-deafening
TV, and scary meat locker, there is always that tinge of doubt I feel on the back of my
neck telling me they are going to hack me up and do bad things with my pieces. So, I keep
my mouth shut except to randomly blurt out, "Go Yankees" ever-so-often so as to insure our
safe nights sleep.
We quickly leave the next day and travel over flat, barren
landscapes of desert and brush. There are violent twisters reaching easily one mile high
into the sky. They form and disappear right in front of us, both in our periphery, and far
in the distance. Today I count 50 of these sand tornadoes. They are scary and seem to have
a conscious intent. Sometimes they give birth to themselves 50 feet away from us as we
drive, at other times we see them a mile off racing for the road, and us.
We sweep
out of Namibia on November 17th after nearly 3 weeks.
Après quelques jours avec les dunes, nous rechargeons notre vie
sur les motos et nous dirigeons avec impatience vers le sud où nous attend un climat moins
torride. Aujourd'hui alors que nous roulons vers Karasburg, nous tombons sur la ville des
péquenots. Les moutons entassés dans les voitures, et le gens qui assument que juste parce
que nous sommes blancs, nous pensons comme eux et donc ils nous rabâchent combien les
noirs n'ont pas reconnaissance pour tout ce que les blancs ont fait pour eux. Le soir,
nous parlons avec quelques uns des villageois qui tiennent l'hôtel du coin. Des gens sympa
et gentils (si vous êtes blancs), mais à cause de leur discours continuellement raciste,
de leur télé à éclater les tympans, et de leur horrible frigo à viande, il y a toujours
cette once de doute que j'ai derrière la tête me disant qu'ils vont me tailler en tranches
et faire un triste sort à mes morceaux. Donc je me ferme le clapet sauf pour laisser
échapper au hasard un "Allez les Bleus" de temps en temps de manière à nous assurer une
nuit de sommeil en toute sécurité.
Nous partons rapidement le jour suivant et
traversons des paysages nus et plats de désert et de broussaille. Il y a de violentes
tornades atteignant facilement plus d'un kilomètre dans les airs. Elles se forment et
disparaissent devant nous, dans notre périphérie et au loin. Aujourd'hui j'ai compté 50 de
ces tornades de sable. Elles font peur et semblent être malintentionnées. Quelquefois
elles semblent se donner naissance à 20 mètres devant nous alors que nous conduisons, et
d'autres fois nous les voyons à un kilomètre de distance foncer vers la route, et vers
nous.
Nous quittons la Namibie le 17 novembre après presque 3
semaines.