Apart
In life as in death
Séparés - Dans la vie
comme dans la mort
Town after town had the
exact, identical layout. Each town is partitioned off into 3 sections like one would
imagine in the military. In the section furthest from the town's center is the shanty area
where every house is made in corrugated sheets of metal, rusted iron, and cardboard. All
have dirt floors and dusty streets; there is no electricity (except for one, 100 ft high
mono light like you see at a baseball game) to light the entire area, and during day
light, everyone bakes in the open sun. This of course is where the black man lives. His
shanty village continues like this, right up to a road where it abruptly ends. Across this
road, the housing changes drastically. This is the "brown people section". The - 'not
white', 'not black', 'didn't know what to do with' - people. So they were given concrete
fabricated housing. An entire neighborhood of identical, small, concrete boxes. Not so
bad though when you see how your black neighbor across the street has it. These fabricated
boxes with their dusty yards are also strictly kept in one section and continue right up
to a road where they abruptly end. Across this road, we finally make it to Whitey-ville.
Nice houses of wood and stone. They are all painted and even have little cars parked out
front in the driveways. The real luxuries of Whiteyville however, are asphalt and shade.
Trees are everywhere in this section of town, while everyone else bakes in the sun.
Sidewalks keep you safely off the street, and grass covers that otherwise icky dirt.
Stores, air-con, and family pets all exist for one another in this bubble built by other's
misery.
In regard
to people, I realize epiphanies are a rare thing and change occurs slowly. And although my
mouth is agape, I do believe overall that things are happening for the good in Africa. I
can't wait to get to villages and cities to talk with others about their perceptions and
this post-Apartheid Africa.
Ville après ville, c'est le même schéma à l'identique. Chaque
agglomération est divisée en 3 sections comme on pourrait l'imaginer dans l'armée. Dans la
section la plus éloignée du centre-ville, c'est la zone de bidonvilles où chaque maison
est faite de plaques de tôle ondulée, de fer rouillé et de carton. Partout les sols et les
rues en terre; il n'y a pas l'électricité (sauf pour les projecteurs sur un unique pylône
de 30 mètres de haut comme vous voyez dans un stade de foot), et tout le monde cuit en
plein soleil. Ceci est bien sûr l'endroit où vit le Noir. Son bidonville continue comme
ça, jusqu'à une route où il s'arrête brusquement. De l'autre côté de cette route, les
maisons changent radicalement. C'est la "section des bronzés". Les "pas-blancs pas-noirs
on-sait-pas-quoi-faire-avec". Donc on leur a donné des maisons en préfabriqué. Pas mal
quand-même quand tu vois ce qu'a reçu ton voisin noir. Les boites en préfabriqué avec
leurs jardins de poussière sont aussi strictement gardées en une seule section et
s'étendent jusqu'à une route où elles s'arrêtent brusquement. De l'autre côté de cette
route, on arrive finalement à Blanc-Ville. Jolies maison de pierre et de bois. Elles sont
toutes peintes et ont même des petites voitures parquées sur les allées. Mais les vrais
luxes de Blanc-Ville, ce sont l'asphalte et l'ombre. Les arbres sont partout dans cette
section de la ville, alors que tous les autres cuisent au soleil. Les trottoirs te gardent
précieusement hors de la rue, et le gazon recouvre ce qui ne serait autrement que de la
poussière dégueu. Les magasins, l'air conditionné, et les animaux de compagnie sont tous à
la disposition des uns et des autres dans cette bulle construite par la misère des
autres.
En ce qui concerne les gens, je réalise que les épiphanies sont
une chose rare et que le changement n'arrive que lentement. Et même si j'en reste baba, je
crois qu'au total les choses évoluent pour le mieux en Afrique. Je suis impatiente d'aller
dans les villes et villages et parler avec d'autres de leur perceptions et de l'Afrique de
l'après-Apartheid.