My man the cowboy
Pierre and his stallion
Mon homme le cowboy -
Pierre et son étalon
Niamey, Niger
We set an
appointment to ride the next day and at 8 am Pierre and I climb on our stallions (Muslims
won't castrate animals, I can only pretend to know the symbolic nature of this). Pierre is
so cute on his horse, but his horse is so old it can barely walk. I tell him to use his
crop, but he keeps yelling, "No, I don't want to hurt him". The horse won't turn or go
anywhere Pierre wants him to. We all start to gallop, but Pierre's little stallion is a
mile behind. We at one point cross the river, and once across, I turn to see Pierre still
on the island, his horse eating grass. I ride back across the water,
"Pierre! Don't
let your horse eat grass."
"Why? He wants to."
"Make him stop."
"How?"
Even the sharp crack of Pierre's crop on the ass of the animal doesn't change his
expression. Lazy and half-asleep, he continues to plod along. "Its so sad," Pierre cries.
At the end Pierre finally gave up and he and his horse had a nice conversation on the
walk back. He said he wanted to get off his horse and walk beside him because he was
starting to trip.
I laughed so hard at the sweetness in Pierre's desire not to inflict
his wishes on another living creature. We lay in bed and laughed 'til I cried talking
about it.
Pierre is my cowman, my spur wearing, whip wielding man-stallion.
Stallion on the outside, Donkey on the
inside
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I heard today that the French are
getting dissed by the American media for opposing the war, and that there is talk of
changing the name of French Fries to Freedom Fries. Hahahah, oh the juvenile of it all.
Our government waves the flag of freedom and democracy, and then attacks France for
exercising freedom of speech to oppose the war. Oh the hypocrisy.
Anyway, France
didn't even give us the French Fry, Belgium did.
J'ai grandi
en chevauchant les chevaux, enseignant l'équitation de temps à autre toute ma vie, et
j'adore les chevaux plus que toute autre chose. Un jour je trouverai un haras avec 30
chevaux, des selles à l'Anglaise et une aire de sauts!
Nous prenons rendez-vous pour
une ballade le lendemain, et à 8 heures du matin Pierre et moi grimpons sur nos étalons
(les musulmans ne castrent pas les animaux, je ne peux que prétendre en connaître la
nature symbolique). Pierre est vraiment mignon sur son cheval, mais son cheval est
tellement vieux qu'il peut à peine marcher. Je lui dis d'utiliser sa cravache mais il crie
"Non, je ne veux pas lui faire mal". Le cheval refuse de tourner ou d'aller où que ce soit
que Pierre aimerait qu'il aille. Nous commençons tous à galoper mais le petit étalon de
Pierre est un kilomètre derrière. A un moment, nous traversons une rivière et, une fois de
l'autre côté, je me tourne pour voir Pierre toujours sur l'île, son cheval broutant
l'herbe. Je retraverse la rivière:
"Pierre! Ne laisse pas ton cheval brouter
l'herbe!"
"Pourquoi? Il a envie"
"Arrête-le"
"Comment?"
Même le coup cinglant
que Pierre porte sur le cul de l'animal ne change pas son expression. Mou et à moitié
endormi, il continue à se traîner. "Comme c'est triste", s'écrie Pierre. Finalement, il
abandonne et lui et son cheval se mettent à bavarder sur le chemin du retour. Il pense
descendre de son cheval pour marcher à côté parce qu'il commençait à vaciller. Je me suis
tordue de rire à la douceur dans la volonté de Pierre à ne pas imposer ses désires à une
autre créature. Nous nous sommes allongés sur le lit et j'en ai ri aux larmes. Pierre,
portant les aiguillons et fouettant la cravache, est mon homme-étalon.
Étalon dehors, Bourrique
dedans
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J'ai entendu aujourd'hui que les
Français se font descendre en flames par les Américains à cause de leur opposition à la
guerre, et qu'il y a des discussions pour changer le nom des "French fries" ("frites
françaises") en "Freedom fries" ("frites de la liberté"). Ahahah, oh que c'est juvénile.
Notre gouvernement agite le drapeau de la liberté et de la démocratie et ensuite s'attaque
à la France pour exercer sa liberté de parole et s'opposer à la guerre. Oh qu'elle
hypocrisie.
De toute manière, ce n'est pas la France qui nous a donné les frites, c'est
la Belgique.