Monday - November 17, 2003

Give the chimp a banana

...and a bowl of corn flakes
Donnez une banane au chimpanzé... et un bol de corn-flakes

Our trip across Africa came at a great time - A time when my country had just been hijacked by Bush Jr.
As one man puts it: "I think Bush has run the country into the ground economically, and he comes out with these crazy ideas like going to Mars and going to the moon," said Richard Bidlack, a 78-year-old retiree from Boonton, N.J., who says he voted for Bush in 2000. "I'm so upset at Bush, I'll vote for a chimpanzee before I would vote for him."

Many people perhaps would not realize that most papers around the world, and from all political sectors, carry a great deal of news about what the US is doing and how it's decisions effect the world, especially in the poorer countries. Consistently I hear and see how people's views of the US turn from believing it was the greatest place on Earth, to being that of a bully. The "You are with us or against us" mentality is the most undemocratic thing to their ears, and when you are smaller, shorter, and poorer than the one saying this, it only breeds resentment. I love my country and want to tell people where I am from with joy. I can't and it affects me more than I ever suspected.

It's sometimes harder to be elsewhere in the world, and read in the papers everyday how your beloved country is "affecting" the world in adverse ways. For me its even more sad. I want to be able to say 'I love my country' (which I do), that 'I am so glad to be a citizen' (which I am), but I can't. I never knew how much it effected me until the night I watched the State of the Union Bush address. I actually cried afterwards and felt helpless. I heard lie after lie, and even after he practiced for 3 months, I saw his monkey brains trying to read the words crossing the tele-prompter that had been written for him. He'd been rehearsing for months! A puppet more than a man. Here is a picture of how the rest of the world feels about our marionette.

Another form of telling people what they want to hear and then not delivering it, on a much smaller scale, happens to us all the time throughout our local travels...

Here is a typical scenario in our daily epicurean quest:

One morning at breakfast, we view the posted menu, and say, "We'll have boiled eggs, a tomato, toast, jam and coffee".
Local woman says, "Ok, but no coffee, only tea".
"Hmmm. ok, tea".
20 minutes later breakfast arrives and we notice some unsatisfaction, so I go up to the counter
"Ummm, this is just white bread, we ordered toast and jam"
"No oven. Broke. Sorry".
"Uh, ok. We were also supposed to get tomatoes"
"No tomato. Tomorrow we have tomatoes."
"Well, I need something. How about one of those bananas?" I say pointing to a box full of bananas.
"No. Bananas for corn flakes."
"Yea, but we are the last ones to eat today, you have a ton of them, just give me one."
"No. Banana goes in corn-flakes only.....
and so on and on.
There is always only one woman who makes and serves breakfast so she knows what she has, but instead of telling us when we order, she lets us wait and then just brings us a slice of white bread and an egg. We laughed when another guy walked in and ordered the same thing.


Notre voyage à travers l'Afrique est arrivé à un super moment. A un moment où mon pays vient juste de se faire braquer par Bush Junior. Comme un type l'a décrit: "Je pense que Bush a envoyé le pays à terre économiquement, et il ressort avec ces idées cinglées comme aller sur Mars ou sur la lune", dit Richard Bidlack, un retraité de 78 and de Bootoon, New Jersey, qui confie qu'il a voté pour Bush en l'an 2000. "Je suis tellement furieux contre Bush que je voterais pour un chimpanzé avant de voter pour lui".

Beaucoup de gens ne veulent pas réaliser que la plupart des journaux à travers le monde, et de tous horizons politiques, diffusent un bon paquet de nouvelles sur ce que les US sont en train de faire et comment leurs décisions affectent le monde, surtout dans les pays les plus pauvres. Constamment j'entends et je vois comment les opinions que les gens ont des US peuvent changer de croire qu'il s'agit du meilleur endroit sur Terre, à penser que ce n'est qu'un despote. La mentalité du "Vous êtes avec nous ou contre nous" est la chose la plus anti-démocratique à leur yeux, et quand vous êtes plus petit, plus faible ou plus pauvre que celui qui le dit, ça ne fait que nourrir le ressentiment. J'adore mon pays et je veux pouvoir dire d'où je viens avec joie. Je ne le peux pas et ça me touche plus que je ne l'aurais jamais suspecté.

Il est parfois difficile de se trouver dans un autre endroit du monde et de lire dans les journaux partout que votre pays chéri et en train "d'affecter" le monde de manières adverses. Pour moi, c'est encore plus triste. Je veux pouvoir dire "j'aime mon pays" (ce qui est vrai) mais je ne peux pas. Je n'ai jamais su combien cela me touchait jusqu'au soir où j'ai regardé le discours de Bush sur l'Etat de l'Union. J'en ai pleuré après coup, et me suis sentie démunie. J'ai entendu mensonge après mensonge et même s'il s'était entraîné pendant 3 mois, je voyais sa cervelle de singe essayant de lire les mots traversant le téléprompteur qui avaient été écrits pour lui. Il avait répété pendant des mois! Une marionnette plus qu'un homme. Voici une photo de ce que le reste du monde ressent à propos de notre marionnette.

Une autre forme de dire aux gens ce qu'ils veulent entendre et ensuite de ne pas tenir parole, sur une bien plus petite échelle, nous arrive tout le temps le long de nos voyages...

Voici un scénario typique de notre quête épicurienne quotidienne...

Nous consultons le menu qui est affiché, et commandons "Nous prendrons des oeufs avec tomate, toast, confiture et café".
La dame du coin dit "Ok, pas de café, seulement du thé."
- "Hmm, ok, du thé."
20 minutes plus tard, le petit-déjeuner arrive et prenons note de quelque insatisfaction, donc de vais au comptoir.
- "Hmm, c'est juste du pain de mie, nous avons commandé des toasts et de la confiture."
- "Pas de four. Cassé. Désolé."
- "Euh, ok. Nous étions aussi supposés avoir des tomates."
- "Pas de tomates. Demain nous aurons des tomates."
- "Bien, mais il me faut quelque chose. Pourquoi pas une de ces bananes?" Je dis en montrant une caisse pleine de bananes.
- "Non, les bananes, c'est pour les corn-flakes."
- "Ouais, mais nous sommes les seuls à manger, vous en avez plein, vous pouvez m'en donner juste une."
- "Non, les bananes, c'est seulement pour les corn-flakes."
Et ainsi de suite...
Il n'y a toujours qu'une seule dame qui prépare et sert le petit-déjeuner donc elle sait ce qu'elle a, mais au lieu de nous dire, elle nous fait attendre et ensuite ne nous apporte que du pain de mie et un oeuf. Nous nous sommes marrés quand un autre type est entré et a commandé la même chose.


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